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Révision de la Constitution au Bénin : La proposition de loi finalement rejetée

Les députés ont rejeté la recevabilité de la proposition de loi portant révision de la Constitution
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Au Bénin, il n’y aura pas de révision de la Constitution comme le souhaitaient certains députés de la Mouvance, subséquemment à la décision de la Cour constitutionnelle demandant de résoudre la question d’égalité et de légitimité quant aux parrainages pour la Présidentielle de 2026. Le texte n’a pas été accepté après vote en vue de son examen et adoption en plénière.
00h43, au petit matin du samedi 2 mars 2024. Louis Vlavonou, président du Parlement béninois officialise le verdict du vote ayant sanctionné la prise en compte ou non de la proposition de loi portant révision de la Constitution au Bénin. Nous avons dit au départ que si le  »oui » est supérieur à 82, c’est la prise en compte de la proposition de loi portant révision de la Constitution et si c’est inférieur, c’est le rejet ; a expliqué d’entrée Louis Vlavonou.  » l’Assemblée nationale a délibéré et rejeté en sa séance du vendredi 1er mars 2024, la prise en compte de la proposition de loi portant révision de la Constitution par 71 voix pour, 35 contre et 02 abstentions », a martelé ensuite le président de l’Assemblée nationale. 00h 45, l’Assemblée nationale, tous bords confondus, exécute en chœur l’hymne national comme pour dire <<voilà une affaire de réglée>>.
Débat clos
A travers l’issue de ce vote, le débat est ainsi clos, en ce qui concerne la question de la révision de la loi fondamentale au Bénin qui fait couler, depuis quelques semaines, beaucoup d’encre et de salive. En effet, c’est la deuxième tentative de révision sous Patrice Talon, après la première révision réussie sur fond de crise en 2019. Il faut dire que le chef de l’État, au cours d’une conférence de presse à la présidence de la République, le 8 février 2024, a insisté pour que les parlementaires ne touchent à  »une seule virgule de la Constitution » au regard de la polémique et des suspicions dans le pays. Il a d’ailleurs réitéré son départ du pouvoir en 2026 après ses deux mandats constitutionnels.
 Jacques BOCO
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