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Développement endogène: Le Burkina Faso transforme surplace désormais sa tomate

La tomate burkinabé transformée surplace
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À Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, précisément à Sya, le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a procédé, samedi 30 novembre 2024, à l’inauguration d’une usine de transformation de tomate.

Dénommée Société burkinabè de tomates (Soboto), l’usine construite sur une superficie de 5 hectares, est spécialisée dans la production de la pâte de tomate, sous le nom commercial « A’diaa » (la saveur, en langue dioula). Le coût global de sa réalisation est estimé à 7,5 milliards de FCfa dont 80% de fonds propres grâce à l’actionnariat populaire et 20% de participation de l’État. Cette usine dont les travaux de construction ont été lancés le 23 septembre 2023, s’inscrit dans le cadre du programme de l’entrepreunariat communautaire né de la vision du président burkinabè de promouvoir la création de richesses par actionnariat populaire. Désormais opérationnelle, l’usine fabrique déjà ses premiers produits à mettre sur le marché. Selon les chiffres officiels, elle a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomate par jour.

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« Je dis merci au peuple qui a compris notre mission et qui a souscrit massivement », s’est réjoui le capitaine Traoré.
« Le développement endogène est une doctrine. Il faut que tout le monde se l’approprie. On ne pourra que par nous-mêmes nous développer », a-t-il ajouté en invitant ses compatriotes notamment les sceptiques à souscrire à l’actionnariat populaire, programme piloté par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (Apec). « Dans quelques jours, nous allons inaugurer une autre usine à Yako où l’Apec a pris des parts énormes. Et bientôt l’usine de Tenkodogo. Tout cela entre dans le cadre du processus d’industrialisation de notre pays, cela ne peut que nous rendre fiers », a conclu le président du Faso. Il faut souligner que l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso, c’est 180 emplois directs permanents, et 3 000 emplois indirects, avec 75 % des postes attribués aux primodemandeurs d’emploi.

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