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Ancien Directeur général de la Police au Bénin, Sessi Louis Philippe Houndègnon rompt le silence. Sur la web TV Reporter Médias Monde où il s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment les réformes liées à la sécurité publique sous le pouvoir du président Patrice Talon, l’ancien Secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme ne s’est empêché de placer un mot quant à l’annulation de son grade de Général porté en août 2015 sous l’ancien chef de l’État Yayi Boni.
« Moi, j’ai déjà l’essentiel. Que Patrice Talon veuille ou pas, je le lui dis dans les oreilles aujourd’hui ; il n’y a aucun juge au monde qui ne puisse me rétablir comme Général cinq étoiles », a martelé Louis Philippe Houndègnon. L’ancien patron des flics au Bénin persiste et signe : « Que cela se fasse en son temps ou que cela ne se fasse en son temps ; que cela se fasse de mon vivant ou après ma mort, cela se fera parce que mes ayants droit vont réclamer ces droits-là. Donc je suis à l’aise. Il n’y a aucun problème…».
Pour rappel, dans un arrêt rendu courant mai 2019, la chambre administrative de la Cour suprême du Bénin, saisie d’un recours pour «attribution fantaisiste de grade», a annulé le décret portant attribution de grade de Général aux officiers de police Louis Philippe Houndègnon et Nazaire Hounnonkpè promus en 2015. Leur nomination au grade aurait violé certaines dispositions constitutionnelles et le statut spécial des personnels des forces de sécurité publique et assimilés. Cependant, Nazaire Hounnonkpè, ancien Directeur général de la Police républicaine (après fusion de la Police et de la Gendarmerie), nommé sous Patrice Talon, a été fait à nouveau Général, en conseil des ministres du 13 mars 2024.