Séance de travail à la Casb : Idrissou Ibrahima apaise les tensions au sein de la Fédération ivoirienne de pétanque 

La Confédération africaine des sports boules (Casb) et la Fédération ivoirienne de boule et pétanque (Fibp) étaient en séance de travail ce samedi 6 avril 2024 à Cotonou. Une séance axée essentiellement sur le règlement du différend qui ronge la jeune Fédération créée le 18 janvier 2020.

Heureux ! Ils le sont désormais. Eux, ce sont les membres de la Fédération ivoirienne de boule et pétanque (Fibp). Ils viennent d’enterrer la hache de guerre à Cotonou, sous le leadership éclairé du président de la Confédération africaine des sports boules, Idrissou Ibrahima. «Depuis 4 ans, la Fédération a connu certains problèmes, le bureau a été donc invité» par la Casb pour essayer de trouver une porte de sortie, a expliqué le président Ibrahima qui qualifie la situation au sein de la Fédération de problème mineur de leadership. « Tous les membres du Comité exécutif ont répondu à l’appel de la Casb pour sauver la barque qui ne doit pas chavirer à cause des questions de leadership », a-t-il rassuré. Pour lui, la Côte d’Ivoire est une grande nation de sport qui a déjà marqué positivement la Casb par ses nombreuses sorties couronnées de succès. Il a exhorté donc les deux camps à fumer le calumet de la paix pour mieux se concentrer sur le rayonnement de la pétanque ivoirienne. « Tout ce que nous avons écouté nous a profondément touché. Et nous savons que nous avons en face de nous une personne ressource, nous sommes là pour qu’on puisse écouter la voix de la sagesse et choisir la voie de la sagesse », a fait savoir le vice-président de la Fibp. « C’est une très bonne initiative, tu ne peux pas faire des enfants, et puis les regarder se cogner », a apprécié Mathias Ouga, président de la Fibp, par rapport à la démarche du président de la Casb. Il dit d’ailleurs être disposé à toute forme d’entente pour que la pétanque ivoirienne ne meurt point. A l’issue des travaux, un comité transitoire a été installé.