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Environ 150 enseignants, chercheurs, praticiens hospitalo-universitaires, étudiants, représentants d’Ongs, venus du Bénin et d’ailleurs, intervenant tous dans la lutte contre le paludisme, ont participé du 29 au 30 mai 2024 à la 4ème édition des journées scientifiques sur le paludisme. Organisées à l’Institut des sciences biomédicales appliquées (Isba) de Cotonou autour du thème : « Recherche scientifique et innovation pour la lutte contre le paludisme », ces assises auront permis aux participants de prendre des résolutions et de formuler des recommandations à l’endroit des acteurs impliqués à divers niveaux, en vue de la définition des stratégies adéquates et innovantes pour l’élimination du paludisme.
Pendant les deux jours, les travaux, faits de sessions, de communications et de débats hautement intellectuels, axés sur des sous-thèmes comme Épidémiologie du paludisme ; Diagnostic-traitement et efficacité des antipathiques ; Lutte anti vectorielle ; Grossesse et paludisme ; Chimio prévention et vaccins antipaludiques ; Aspects socio-anthropologiques, ont permis à chaque participant, selon la présidente du comité scientifique, Pr. Aurore Ogouyèmi Hounto, de partager ses expériences avec celles d’autres afin de contribuer plus efficacement au contrôle de cette endémie tropicale majeure. Ce fut donc l’occasion pour les chercheurs, enseignants, innovateurs et étudiants nationaux comme internationaux de présenter les résultats de leurs recherches et leurs innovations technologiques.
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Après avoir indiqué, dans son mot de bienvenue, que ces 4èmes journées scientifiques sur le paludisme visent à interroger la recherche scientifique et l’innovation dans la lutte au Bénin, Pr. Aurore Ogouyèmi Hounto a mentionné qu’elles s’inscrivent dans la droite ligne de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Elle s’est ensuite réjouie du contexte de la tenue de ces assises où la recherche et l’innovation ont permis, après plusieurs années, d’avoir enfin un vaccin contre le paludisme ainsi que son intégration dans la politique de prévention du paludisme de nombreux pays africains. «L’espoir est donc permis», a-t-elle déclarée, «persuadée qu’au terme de ces assises, la place de la recherche et des approches innovantes dans la lutte contre le paludisme sera mieux connue, appréciée et connus de tous».
Représentant le ministre de la santé, le Directeur national de la santé publique, Salifou Sourakatou a salué la tenue de ces 4èmes journées scientifiques sur le paludisme parce qu’il est évident, a-t-il insisté, que la lutte contre ce fléau ne peut plus se faire en vase clos. En effet, selon le Dnsp, le palu continue d’être un problème majeur de santé publique de par son ampleur , sa charge de morbidité mais également sa mortalité au sein de la population, singulièrement au sein des enfants moins de 5 ans ; et ce malgré les efforts et les énormes investissements consentis par la communauté internationale pour son contrôle et son éradication. Au Bénin, fait savoir le représentant du ministre de la santé , le paludisme représente le premier cas de consultation et d’hospitalisation enregistré dans les formations sanitaires et surtout la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans. Pis, «de nouvelles menaces apparaissent et plombent les avancées en matière de lutte contre le paludisme…», signale Salifou Sourakatou. En dépit de la situation, le Dnsp en lançant les travaux s’est dit convaincu que les échanges vont contribuer, à terme, à l’amélioration de la lutte contre le paludisme au Bénin. Il a enfin exprimé sa gratitude aux partenaires, à l’instar de l’Usaid, qui accompagnent le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp).
