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Le procès de l’homme d’affaires, Olivier Boko, et de l’ex-ministre des Sports, Oswald Homéky, vient de prendre une autre tournure à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Après la dénonciation de la formation de la Cour, plusieurs avocats de la défense viennent de se déconstituer. En effet, après la suspension, la présidente de Céans a estimé que les débats devraient continuer en l’état. Me Paul Kato Atita demande alors un tête-à-tête avec le Procureur spécial. Une suspension de 10 minutes a été donc observée pour cette cause. Mais les lignes n’ont pas bougé. Dès la reprise des débats, Me Ayodélé Ahounou se retire du procès. Raison évoquée, le maintien de la composition de la Cour. Il sera suivi de plusieurs autres avocats de la défense en l’occurrence Me Paul Kato Atita qui estime que la présidente de Céans a des liens imparables avec de hautes autorités et que son client Olivier Boko ne se sent pas en sécurité pour un procès équitable. Cette déconstitution des avocats de la défense ouvre la voie à un nouveau bras de fer juridique dans ce procès tant attendu.
Il faut rappeler qu’après leur présentation à l’entame du procès, les deux hommes avaient plaidé non coupable. Ils sont poursuivis pour « complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux certificats » au même titre que quatre autres personnes.
