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Samuel Shafiishuna Daniel Nujoma, dit Sam Nujoma, ancien président et père fondateur de la Namibie est décédé samedi 8 février 2025 dans sa 96ème année. En hommage à l’ancien chef de l’État namibien, le président Bassirou Diomaye Faye du Sénégal a fait un post, ce lundi, via ses plateformes digitales de communication.
En cette douloureuse épreuve, j’adresse mes condoléances émues à sa famille et au peuple namibien frère. Je rends hommage à ce héros africain, combattant de la libération de la Namibie et grand ami du Sénégal.
, peut-on lire en substance. À la fin de son message, le dirigeant sénégalais a souhaité paix à l’âme de l’illustre disparu.
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Connu pour ses déclarations homophobes et raciales, contre les Blancs, ainsi que ses longues années de lutte pour la libération de la Namibie, Sam Nujoma a été élu par l’Assemblée constituante, président du futur État dont l’indépendance sera proclamée le 21 mars 1990. Le jour de l’indépendance, il prête serment en tant que président de la République de Namibie en présence, entre autres, de Javier Pérez de Cuéllar, secrétaire général des Nations unies, Frederik de Klerk, président de la République d’Afrique du Sud et Nelson Mandela, qui venait de sortir de prison. C’est parti pour 15 ans à la tête de ce pays d’Afrique australe, autrefois administré par l’Afrique du sud, la puissance coloniale. En effet, le 8 décembre 1994, Sam Nujoma est largement réélu par 76,3 % des voix et entame un second mandat en mars 1995.
Il modifia après la Constitution et effectuera un troisième mandat à la suite de l’élection de décembre 1999, à l’issue de laquelle il a été réélu avec 76,8 % des suffrages. En 2004, sous pression de son organisation politique, la Swapo, le premier président de la Namibie, Sam Nujoma renonce à modifier la Constitution une nouvelle fois. Il se choisit donc un successeur, Hifikepunye Pohamba, lequel est élu en novembre de la même année et lui succède le 21 mars 2005. En 2006, alors qu’une délégation de la Swapo est allé le voir pour lui demander de céder sa place de président du parti au président de la République, Hifikepunye Pohamba, il leur oppose, tout furieux, une fin de non-recevoir en claquant la porte. Ce qu’en 2007, soit un an plus tard qu’il finit par accepter de démissionner.
Sam Nujoma est mort après plusieurs semaines d’hospitalisation pour raison de santé.
