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Un peu plus d’une semaine après avoir publié sur Instagram une photo d’elle embrassant sa compagne, la mannequin brésilienne de 25 ans, Layyons, accompagnée d’une déclaration d’amour, Brenda Biya s’est exprimée ce mardi 9 juillet 2024 dans Le Parisien. La fille du chef de l’État camerounais âgée de 26 ans confie avoir voulu lancer un « message fort ». Morceaux choisis.
« Il y a plein de gens dans la même situation que moi qui souffrent à cause de ce qu’ils sont ».
« Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie ».
« Mon premier crush pour une fille remonte à mes 16 ans, mais j’ai eu du mal à l’accepter. J’étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays et pour moi, c’était inenvisageable ».
« Je l’ai dit à mes amis camerounais. Avec ma famille, en revanche, on n’en a jamais parlé. J’ai toujours eu du mal à rester dans le cadre […] Je suis un peu le mouton noir de ma famille ».
« Ça fait huit mois qu’on est ensemble. Je l’ai déjà amenée trois fois au Cameroun, mais sans jamais vraiment dire qui elle était pour moi. »
« Dans ma famille, il y a beaucoup de choses dont on ne parle pas. »
« Mes parents (Paul et Chantal Biya) voulaient que je supprime la publication. Mais […] j’avais déjà sauté le pas. […] Depuis, c’est silence radio ».
« Cette loi existait avant que mon père soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai l’espoir que mon histoire la fasse changer. Les mentalités sont en train d’évoluer au Cameroun, notamment chez la jeune génération. C’est peut-être trop tôt pour qu’elle disparaisse complètement, mais elle pourrait être moins stricte. On pourrait d’abord supprimer la peine de prison ».
« Je peux perdre beaucoup : froisser les liens avec ma famille, ne plus avoir le droit d’aller dans mon pays, être mise en prison… Mon souhait le plus cher serait d’avoir une conversation directe et ouverte avec mes parents où on mettrait tout à plat. Mais d’abord, je les laisse digérer ».